"Ressemblance" ou encore "Checking", c’est l’appellation d’un délit puni par la
loi, celui de voyager avec le passeport d’une tierce personne, ce qui est un
phénomène récurrent chez les personnes ayant une soif incontrôlable de rejoindre
l’autre bord.
Dans cet article, l’histoire peu triste d’une sexagénaire
ivoirienne accusé d’usurpation d’identité…
L’histoire commence le vendredi 19 Mars 2021 dernier où une femme ivoirienne âgée de 67 ans et mère de huit enfants décident de quitter Abidjan pour la France.
Après 4 h de vol à bord d’un avion de la Royal Air Maroc, une escale de contrôle technique a lieu à l’aéroport de Casablanca. Pendant que le contrôle technique est en train d’être effectué, la police frontalière décide d’effectuer une vérification d’identité pour tous les passagers en direction de la France. Elle se rend compte que la sexagénaire est en possession d’un passeport dont elle n’est pas titulaire. Voici comment une mère aussi fragile sera arrêtée dans un pays inconnu pour elle et conduite à la prison civile de Ain Sebaa.
C’est après une vivante plaidoirie de Me Zakaria Mrini qu’elle écorche juste 1 mois de prison car accusée d’immigration clandestine et non d’usurpation d'identité.
C’est dans la nuit du 21 Mars dernier à 23H qu’elle a été libérée.
Nous profitons de cette occasion pour lancer une alerte à toutes ces personnes s’adonnent ou veulent s’adonner ces pratiques plus ou moins véreux : le Maroc dispose des ports et aéroports les plus sécurisés au monde. Un rapatriement en cas de délit d’usurpation d’identité n’est pas toujours effectif, mais décrocher 5 années de prison l’est.
Comme on le dit chez nous, mieux vaut prévenir que guérir.
Nous remercions infiniment Me Zakaria Mrini pour son intervention et lui souhaitons tout le meilleur dans sa carrière…
Ivoirien Au Maroc
Marhba !
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